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La Contestation ou le Plafond

La Contestation représente des figures peintes se révoltant contre l’action de l’artiste en recouvrant le fond avec le rouge de la contestation. Ces nuées de personnages s’insurgent contre leur créateur.

Rido

Le rideau d’avant-scène est encore baissé. Le rouge s’allume. Arlequin et Colombine de l’ancienne Comédie se moquent de l’opérateur et de la mécanisation de l’émotion.

Vous pouvez écouter l’artiste lui-même :

La Bulle

Les bulles papales provoquent contestation et discordes. Les schismes et les intolérances séparent les foules qui s’opposent.

Lysistrata

Lysistrata d’Aristophane ou l’Ordre renversé. Les corps s’enflamment. La tension monte. Paroxysme. Les fusibles sautent. « Nous sommes des femmes libres ! ». Lysistrata montre des femmes en révolte contre leurs maris pour qu’ils cessent de faire la guerre.

Vous pouvez écouter l’artiste lui-même :

Blanc

Cette face n’est pas peinte afin de laisser place au logo d’un (ou de plusieurs) sponsor(s).

Déconcerto

Le spectateur est entré dans le théâtre et assiste à sa déconstruction. La Musique se révolte contre les danseurs et les musiciens, et la note bleue s’élève et s’envole en pleine contestation.

Bellum

Suite et fin du cycle.

Dans les ruines morales laissées par la guerre, qui est une contestation intégrale, il n’y a plus rien. L’art est mort et les artistes tournent en rond comme des papillons irisés. Mais à travers les murs brisés, un rayon de lumière pénètre et fait réapparaître les couleurs. Espoir. Comme dans la chanson de Leonard Cohen : « There’s a crack in everything, that’s how the light gets in ».

Sol

Le centre est repoussé au lointain, donnant l’illusion d’une forme sphérique, d’une boule qui explose. Cette explosion éclabousse les murs de révolte et contamine la vie culturelle, politique et sociale de l’humanité.